mardi 17 décembre 2013

Grâce à vous, la «Jamais-Contente» sera exposée à Bruxelles


La "Jamais-Contente" bientôt à Bruxelles?
Vous vous souvenez, je vous avais raconté ici comment un schaerbeekois, Camille Jenatzy, était devenu le premier à franchir la barre mythique des 100 km/h à bord de la «Jamais-Contente», une voiture électrique.Dans les années qui suivirent cet exploit, Camille Jenatzy allait poursuivre de front une brillante  carrière de pilote de course et d’homme d’affaires. En 1903, il gagne la coupe Gordon Benett au volant d’une Mercedes dont le 4 cylindres développait 10 litres de cylindrée soit 2,5 l par cylindre !!!


Camille Jenatzy vient de remporter la Coupe Gordon Benett
Un mot sur cette Coupe Gordon Benett oubliée aujourd’hui.  James Gordon Benett Junior était propriétaire du New York Herald, le journal le plus lu au monde. Extaordinairement riche, il va financer (on ne parle pas de sponsor à l’époque) une course automobile qui oppose des équipes nationales. Les Automobiles Club nationaux se chargent de l’organisation, le règlement précise que l’épreuve annuelle sera organisée par le pays vainqueur de l’édition précédente et que c’est la nationalité du constructeur automobile qui compte et pas celle du pilote. En quelques années, la Coupe Gordon Bennett devient un événement considérable, aux puissants enjeux économiques et politiques. Les nations viennent se mesurer, chacune d’entre-elles tentant d’affirmer sa supériorité technique et de faire valoir son influence sur l’industrie automobile. La Coupe Gordon Benett a donné naissance aux grandes compétitions automobiles internationales qui plus tard deviendront la Formule 1

A la mort de son père, Camille reprend la direction de la société.
Il profite de sa notoriété pour faire de la pub.
Camille Jenatzy est mort en 1913, à Habay-la-Neuve, de la façon la plus tragique qui soit. Au cours d’une partie de chasse, Jenatzy s’était caché derrière un buisson pour effrayer ses amis en imitant des bruits de bête sauvage. Mal lui en prit. Alfred Madoux, directeur de la revue « l’Etoile Belge », prenant la tignasse rousse de Jenatzy pour le pelage d’un chevreuil tira sans l’ombre d’une hésitation... Se rendant compte qu’il venait de blesser à mort son ami, il le chargea à moitié conscient dans sa voiture et se dépêcha de rejoindre l’hôpital le plus proche. Mais la blessure était très grave, Camille Jenatzy perdait tout son sang. Le sourire aux lèvres, Camille Jenatzy demanda à son ami de s’approcher et dans un souffle, il lui murmura à l’oreille : Tu te rappelles Alfred, je t’avais prédit que je mourrais dans une Mercedes. Eh bien, j’avais raison!!! Il avait 45 ans. C’était il y a 100 ans, presque jour pour jour.
 Camille Jenatzy, le "Diable Rouge"
Pour que la mémoire de Camille Jenatzy perdure, Philippe Debroe, un jeune schaerbeekois entreprenant, veut que la réplique de la «Jamais-Contente» soit exposée au Musée BelVue, à côté du Palais Royal. Cette réplique, actuellement conservée à Mulhouse, a été construite par les élèves du Lycée Technique de Compiègne, sous la direction d’un professeur d’université technique. L’amener à Bruxelles demande un investissement total de 7.500 € pour couvrir les frais de transport, location, assurance et la présentation scénographique du véhicule. Philippe Debroe n’a pas ces 7.500 €. Du coup, il a eu l’idée de faire appel au crowdfunding. Je suis sûr qu’il va réussir à réunir cette somme. Parce que comme moi, vous allez participer. Et comme moi, vous allez en parler à tous vos amis pour qu’ils participent eux aussi. Pour agir, suivez ce lien 

dimanche 15 décembre 2013

Saint-Nicolas au Quartier des Fleurs


Le saint préféré des petits comme des grands a fait une étape remarquée au Quartier des Fleurs. C’est au pied de l’Eglise Sainte-Suzanne qu’il a débuté sa tournée. Le bel équipage emmené fièrement par Taram, un des deux chevaux de trait du service Propreté et Espaces Verts de la commune a été accueilli par des cris de joie.



Tandis que les Pierrots lançaient en l’air bonbons et chocolats que les plus gourmands s’empressaient de ramasser, Saint Nicolas recevait de la part des moins timides des œuvres dessinées avec cœur. 


Et puis, les enfants comme les parents se sont mis en cercle autour du bon saint pour lui chanter en cœur des airs aussi célèbres que « Dans sa maison un grand cerf » ou bien « As-tu vu la vache ? » ou encore « Il était un petit homme ».



C’est le moment de se diriger vers la Salle du Trône. Les enfants sont tout excités, ils savent qu’ils vont être récompensés d’avoir été sage toute l’année d’autant que l’absence de Père Fouettard en a rassuré plus d’un…



Saint Nicolas a un gentil mot pour chaque enfant à qui il offre aussi un joli sachet de friandises. Dans le jardin, les parents se réchauffent d’un bol de soupe ou d’un verre de vin chaud. Les plus anciens se souviennent du temps où Saint Nicolas se rendait dans toutes les maisons du quartier. A chaque visite, il recevait un petit verre de « goutte ». Autant dire qu’à la fin de sa tournée, le nez et les joues du grand saint avaient la même couleur que sa tiare et les enfants ne comprenaient pas très bien ce qu’il marmonnait dans sa barbe.




Saint Nicolas m’a chargé de remercier ici toutes celles et tous ceux qui ont rendu possible cette jolie fête. Mission accomplie !

dimanche 27 octobre 2013

Mise au Vert

Dessine-moi une fleur pour mon jardin
Avoir un jardin, c’est pour jouer avec ses enfants à la chasse au trésor. C’est pour entendre le crépitement du barbecue et le pop des bouteilles qu’on ouvre avec les copains. C’est pour fumer sa clope dehors puisqu'on ne peut plus la fumer dedans. C’est pour marcher pieds nus sur l’herbe et que c’est encore meilleur quand elle est mouillée. C’est pour s’enlacer et s’embrasser, sans interdit et sans retenue.

Tout le monde n'a pas la main verte
Avoir un jardin, c’est bien joli, mais il faut l’entretenir. Et on n’a pas toujours envie de tailler la haie, arracher les mauvaises herbes, couper les fleurs. Ou pas toujours le temps de tondre la pelouse. En plus,  c’est interdit le dimanche, à cause du bruit qui gêne les voisins. Le bruit, la belle affaire… parce que le dimanche, le survol des avions, ça ne fait pas de bruit?

Mise au Vert, c'est la création d'un univers qui vous ressemble
Alors vous qui aimez votre jardin mais n’avez pas nécessairement la main verte, voilà un tuyau qui va vous être d’un grand secours: Mise au Vert ou comment deux schaerbeekoises, Natalie et Sybille vont faire de votre jardin un vrai petit oasis de bonheur. Vous pouvez tout leur confier, tout leur demander. Du plus simple comme tondre la pelouse, au plus complexe comme imaginer, concevoir et créer un jardin de toutes pièces.

Mise au Vert, c'est un soin apporté au moindre détail
Un jardin n’étant pas l’autre, le mieux est que vous contactiez Nathalie ou Sybille  pour prendre rendez-vous (0495 820 747). Faites-le sans hésiter et le cœur léger, leurs prix sont plus que démocratiques. Et elles sont adorables.

Mise au Vert, c'est le professionnalisme de Natalie et Sybille

mercredi 23 octobre 2013

Pogge offre son costume à Manneken-Pis

Samedi 26 octobre, Pogge le Schaerbeekois offrira son costume à Manneken Pis. La cérémonie officielle aura lieu à 11 heures, dans la Salle de la Milice, à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, Grand-Place.
Tous les schaerbeekois (mais pas que) sont bien entendu invités à participer à cette petite fête. Ensuite, direction rue du Chêne en suivant la Fanfare du Meyboom pour aller baptiser les nouveaux habits du petit bonhomme. C’est la Brasserie de la Senne qui nous offrira de quoi trinquer !

Mais qui est Pogge?

Né à Ternat le 19 juillet 1821, de son vrai nom Pierre De Cruyer, il va passer pratiquement toute sa vie dans une petite maison située rue de la Génisse, aujourd’hui disparue… Cet homme est tellement petit qu’on va très vite le surnommer «Pogge», abréviation de «Pouchenelle» ou «Poesjenel» autrement dit marionnette.
Pogge était l’honnêteté même. Le jour où on lui donne par erreur une sacoche pleine de pièces d'or, il s'empresse de la rendre à qui de droit. Pour ses amis, il n’y a aucun doute, il est complètement zot... Devenu veuf en 1883, il va fréquenter de plus en assidûment les estaminets et consommer un nombre invraisemblable de verres de Geuze ou de Faro en compagnie de son fidèle ami Jean Parici. On vient le voir de partout pour lui demander conseil ou résoudre un conflit. Il rend justice à sa manière et termine toujours ses propos par un « Alles es just » tranchant accompagné d’un geste ferme du bras droit. C’est à l'asile des vieillards de la rue Haute à Bruxelles où il s’est retiré qu’il s’éteint le 16 juin 1890.
Alors qu’il est toujours en vie, nous sommes en 1875, un groupe de joyeux drilles qui se réunit régulièrement au café «Aux Trois Rois» décident de créer en son honneur une association, « De Pogge Vrienden ». La commande d’une statuette pour l’église Saint Servais ayant été annulée, les amis de Pogge s’empressent de l’acquérir et de l’habiller tel qu’était Pogge: une blouse bleue avec un foulard rouge autour du cou, un pantalon noir et la traditionnelle casquette de soie noire. Avec le temps, diverses breloques se sont ajoutées à son habit : un couvercle de boîte d'allumettes en guise de nœud de foulard, un bouquet de fleurs a été glissé dans sa main, il a même reçu le titre et la médaille du citoyen d'honneur de la commune.

C’est ce Pogge qu’on honore samedi, à la Grand-Place. Je suis sûr que vous serez tous là…

mardi 22 octobre 2013

The Rolling Stones à Schaerbeek L’expo photos de Herman Selleslags

Herman Selleslags expose au 17 rue Vogler
C’est à une petite expo de photos bien sympa que je vous invite aujourd’hui. Elle nous ramène un peu moins de 50 ans en arrière, le 27 mars 1966 très exactement… Ce jour-là, c’est la première fois que les Rolling Stones, avec Brian Jones s’il vous plait, vont jouer devant le public bruxellois. Herman Selleslags, photographe pour Humo, va  les suivre tout au long de cette journée mémorable. Ses tirages noir & blanc, d’une très belle qualité, nous invitent à revivre cette journée un peu particulière.

A 11 heures, un hélicoptère atterrit à l’héliport, pratiquement en face du Garage Citroën. Les Rolling Stones sont à bord ! Ils vont descendre l’un après l’autre, protégés par des gardes du corps pour se diriger vers les voitures qui les attendent et vont les emmener au Palais des Sports de Schaerbeek. L’héliport ? Qui se souvient que dans les années ’60, on pouvait monter à bord d’un hélicoptère de la Sabena à l’Allée Verte, pratiquement en face du Garage Citroën pour rejoindre ou bien l’aéroport de Zaventem ou bien celui du Bourget à Paris ! Quand au Palais des Sports de Schaerbeek qui terminait l’avenue Louis Bertrand tel un point d’exclamation, il allait être livré quelques mois plus tard à la pioche des démolisseurs pour faire place à la Tour Brusilia.


A la place du Palais des Sports, la Tour Brusilia...
En 1966, les Rolling Stones sont pour la première fois 1er au hit parade. Leur hit (I can’t Get No) Satisfaction cartonne dans le monde entier. Decca, leur firme de disques, leur a organisé une tournée européenne. La veille, ils étaient à La Haye. Le surlendemain, c’est Paris et l’Olympia qui les attend. Bruxelles n’est pas en reste. Les ventes du single comme du 33 tours décollent, il faut que les Stones jouent devant leur public pour assurer la promotion. Mais aucune salle ne veut les accueillir, ils ont trop mauvaise réputation… Un arrangement est trouvé avec le vieux vélodrome de Schaerbeek. 

Des vitrines nous plongent au coeur des années '60

En première partie, quatre groupe belges vont se succéder sur la scène : Peter Welch & The Jets, The Jumpers, Little jimmy & The Sharks et chanteur français Ronnie Bird… Les critiques de l'époque sont unanimes. Il est impossible de chauffer la salle. On attendait plus de dix mille spectateurs, c’est à peine la moitié qui se présente avenue Louis Bertrand. L’acoustique est déplorable, entre la scène et les premiers rangs des policiers en uniforme veillent au bon ordre, et les spectateurs bruxellois, assis bien sagement sur des chaises pliantes se demandent ce qu’ils font là. Même les Stones n’arriveront pas à dégeler l’atmosphère. Mick Jaeger qui se déhanche comme il peut, les autres membres du groupe sont plutôt amorphes. Le concert va durer un tout petit peu plus d’une demie heure… Ca, c’est pour l’histoire.


(I can't get no) Satisfaction

Mais revenons à nos photos. C’est l’occasion de voir un Mick Jaeger déjà sûr de lui, posant façon glamour, dans un fauteuil au velours usé. De se rappeler le sourire angélique de Keith Richards bien avant qu’il ne sombre dans la dope. Et de revivre un Bruxelles à tout jamais disparu.

C’est expo à lieu à l’Atelier Vogler,  17 rue Vogler. C’est à deux pas de la piscine Neptunium. Ne manquez pas de jeter un coup d’œil sur la façade. Elle est ornée d’un des plus beaux sgraffites de Privat-Livemont. Même s’il est en très mauvais état, il mérite le coup d’œil.

Et pour finir en beauté, le commentaire certifié d'époque de la RTB...
http://www.sonuma.be/archive/les-rolling-stones-%C3%A0-bruxelles


lundi 30 septembre 2013

Foire d'objets Art Nouveau et Art Déco à Schaerbeek le dimanche 6 octobre



Quartiers par quartiers, une quinzaine de lieux par week-end ouvriront leurs portes : hôtels de maître d’exception, maisons particulières, appartements, bâtiments scolaires, industriels ou public.
Les visites seront organisées en français, néerlandais, anglais et dans certains lieux en allemand. En complément de ces visites guidées d’intérieurs, de multiples parcours à pied, à vélo et en bus seront proposés.
Une adresse pour tout savoir :


Cette année et pour la première fois depuis 7 ans, une Foire d’objets Art Nouveau et Art Déco ainsi qu’un Salon de Restaurateurs du Patrimoine doublé d’une journée d’expertise menée Monsieur Jean-Jacques Wettel, attaché à la maison de vente Tajan à Paris, qui donnera une appréciation qualitative, une date d’exécution, des indications quant à la virtuosité d’exécution et une estimation. Pour les meubles, des photos peuvent être présentées, par contre il n’y aura pas d’expertise de peintures.
Cet événement aura lieu à Schaerbeek, avenue de Roodebeek, à l’école n°13, le dimanche 6 octobre.


 Je vous recommande chaleureusement la visite de cet établissement scolaire qui fête son centenaire cette année. Si de l’extérieur on aperçoit seulement façades étroites très éloignées l’une de l’autre, il en est tout autrement à l’intérieur. L’immense complexe de bâtiments s’articule en deux ensembles distincts mais symétriques, l’un pour les filles, l’autre pour les garçons. Dans le préau, une fresque monumentale de Privat-Livemont incite à l’étude et au travail. L’école n° 13 est une œuvre d’art totale. L’architecte, Henri Jacobs, a non seulement conçu les plans mais également tous les détails et en particulier le mobilier. C’est sa deuxième grande réalisation scolaire à Schaerbeek après l’école n°1 evoquée un peu plus bas…

jeudi 18 avril 2013

Bottle in The Box. La bulle à verre qui vient chez vous.




Lancé en Février, Bottle in The Box est un tout nouveau concept
qui vient chercher vos déchets en verre directement chez vous.
Question recyclage, qu’on soit pour ou contre, peu importe. Bruxelles-Propreté nous oblige à trier. Sinon, c’est l’amende et elle peut être salée.  En plus, depuis qu’ils ne sont enlevés que tous les quinze jours, les sacs jaunes et bleus nous encombrent vraiment l’existence. Bon, on s’y fait, mais tant bien que mal. Le plus insupportable, ce sont les bouteilles et les bocaux en verre …  Se trimballer dans la rue avec un sac plein de bouteilles vides pour les déposer dans une bulle à verres, il y a plus réjouissant dans la vie. Maxime Den Doncker, un jeune bruxellois, a saisi l'occasion pour créer son entreprise. 
Un jeune bruxellois, Maxime Den Doncker, s'est dit
qu'il y avait là une opportunité à saisir.
A chaque fois que j’allais dîner chez des amis, nous confie-t-il,  il y avait un tapis de bouteilles chez eux. Ils n’allaient pas les jeter , même s’il y avait une bulle à verre pas loin de chez eux. Je me suis dit pourquoi ne pas lancer un service qui viendrait chez les gens enlever leurs bouteilles vides. C’est comme ça qu’est né Bottle in the Box. Je me rends chez les particuliers, les restaurants, les bars, les entreprises. Je prends les bouteilles, je passe un petit coup de balai pour que tout soit propre  et le tour est joué. J'ai un contrat avec un recycleur qui me rachète le verre. Le concept prend, les gens apprécient le service et le bouche à oreille fonctionne bien.
Bientôt chez vous?
Vous organisez une soirée ? Un dîner ? Un anniversaire ? Le prix dépendra du nombre de bouteilles à enlever. Un coup de fil et Maxime vient le lendemain vous débarrasser de tous les cadavres qui trainent chez vous.  Vous préférez un abonnement? Bottle in The Box dépose chez vous un grand bac dans lequel vous placerez toutes vos bouteilles. On reviendra les prendre 3 semaines plus tard. Vous avez le choix entre 4 passages en 3 mois, 12 passages en 9 mois ou 16 passages en 12 mois.

Vous êtes convaincu ou vous voulez en savoir plus ? Retenez bien le numéro de Bottle in The Box ! Je parie que d’ici très peu de temps vous ferez appel à ses services

Bottle in The Box
Rue de Tervaete 15/3
1040 Etterbeek
0494 27 10 90


 (D’accord, Maxime Den Doncker n’habite pas Schaerbeek. Mais comme il est prêt à rendre service à tous les schaerbeekois, je me suis dit qu’il avait quand même sa place ici…)