Paul-Henri et Barbara sont de retour et nous donnent rendez-vous au parc Josaphat, tous les vendredis, à partir du 19 avril. A côté du kiosque à musique, il y aura du vin, des jus bio, des tapas et de la musique bien sûr… Il se murmure même que le soleil devrait être la partie !
mardi 16 avril 2013
lundi 15 avril 2013
La chocolaterie Duval, 19 rue des Chardons
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A l'arrière du 19 rue des Chardons, ça sent bon le chocolat |
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Le plaisir du chocolat au service de l'entreprise |
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Les touristes viennent du monde entier pour visiter la chocolaterie |
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Gregory Bleyfuesz et sa ligne Just Chocolate, garantie 100% d'origine |
Chocolaterie Duval
Rue des Chardons, 19
1030 Schaerbeek
02 242 94 66
lundi 8 avril 2013
La maison natale de Jacques Brel, 138 avenue du Diamant
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Jacques Brel naît dans cette maison, en 1928 |
La façade du 138 avenue du Diamant n'a rien
d'exceptionnelle, c'est le moins que l'on puisse dire. Pas une fenêtre, pas une
porte, pas un auvent, pas un détail qui ne sorte de l'ordinaire. C'est une habitation confortable, cossue
même, comme il y en a plein dans ce quartier où les rues portent des noms de
pierres précieuses. Pourtant une plaque en marbre attire l'attention. Elle nous
apprend que c'est ici qu'est né Jacques Brel.
La famille Brel déménagera six mois plus tard
pour aller habiter au 55 avenue des Cerisiers dans la maison que s’est fait
construire, Romain, le papa de Pierre et Jacques. Quelques années plus tard, la
famille Brel déménagera à Molenbeek pour se rapprocher de l'usine d'emballage
et de cartonnerie que vient de lancer Romain Brel avec un ami, Charles Vanneste.
Pourtant, en 1937, les enfants Brel vont rejoindre la 41ème unité scoute Albert
1er dont les locaux sont situés au 153 avenue Emile Max. Mais pourquoi
revenir à Schaerbeek alors qu'on habite à l'opposé de la ville ? En fait,
c'est grâce à Pierre, le grand frère de Jacques et c’est une histoire qui
mérite d’être racontée. Alors qu'il nageait aux Bains de Saint-Josse (situés
rue Saint François, derrière le Botanique) Pierre va sauver un enfant de la
noyade. Venus au domicile familial pour le remercier, les parents du petit
rescapé vont réussir à convaincre les parents Brel d'inscrire Pierre et Jacques
à l'unité scoute où se trouvait leur rejeton. Au sein de la troupe, Jacques
fait tout le temps le mariole, ce qui lui vaudra d'être totemisé «Phoque
Hilarant» tandis que Pierre, plus calme, plus réfléchi sera «Morse
flegmatique».
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La carte du Raid, dessiné par un admirateur |
Pierre rêve d'aller voir de près le Congo où
ses parents ont longtemps vécu et travaillé. Nous sommes au début des '50, il décide
de faire le trajet en side-car. Sa femme, Marie-Jeanne va l'accompagner ainsi
qu’un autre couple d’amis, Léon et Germaine Hellebuyck. Les motos, des
Harley-Davidson, ont été soigneusement préparées. L’empattement est le même que
celui d’une voiture. Ainsi, ils pourront emprunter les sillons creusés par les
véhicules qui les auront précédés. Les sides doivent servir à transporter le
matériel et des réservoirs complémentaires. Les tubes du châssis tubulaire
peuvent ainsi contenir le carburant nécessaire en cas de panne.
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Des tubes creux pour emmener quelques litres de carburant en plus |
Il faut se rendre compte qu’à l’époque, il
n’y a pas les autoroutes que l’on connait aujourd’hui. La plupart des routes
« nationales » sont encore en pavés !!! Quand à l’Afrique, il
faudra à nos quatre aventuriers une volonté de fer pour traverser le désert, la
savane, la jungle. Il n’existe pas de cartes routières et les rares poteaux
indicateurs indiquent des villes distantes de plusieurs milliers de kilomètres!
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L'empattement d'une voiture pour éviter les pièges de la brousse |
S’engager dans une telle aventure est de la
folie furieuse. Un voyage épique de plus de 30.000 kilomètres sur des routes et
des pistes dantesques. La presse belge suit nos héros au jour le jour. Pierre devient célèbre bien avant Jacques... Quelques années plus tard, au cours d'une soirée
évoquant ce raid, deux jeunes français enthousiastes voudront à leur tour imiter
Pierre et tenter l'aventure. L'un des deux paiera de sa vie ce rêve d'aventure
absolue. Il s'appelait Thierry Sabine. Il est à l'origine du Paris-Dakar!
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La traversée du fleuve Niger! |
Pierre abandonne la moto à 58 ans pour se
mettre à la course à pied et courir des marathons. Dans cette discipline
également, il va truster les médailles. On va le voir aux quatre coins du monde
pour participer à des Marathons. Chez nous, il gagnera à plusieurs reprises le titre
de Champion de Belgique.
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Pierre Brel et ses médailles |
Puis, quand va survenir la mort de son petit
frère, Pierre va alors rejoindre l'Association sportive contre le cancer
et réaliser pour elle des performances
sportives parrainées par le public. Il multipliera les exploits allant même
jusqu’à se lancer le défi de courir 100 kilomètres. Il les couvrira en 12h 56mn
4s devant un public enthousiaste qui se presse pour suivre cet événement
d’anthologie. Plus tard, il réitèrera l’exploit mais cette fois en marchant
sans interruption pendant 24 heures. Ses efforts titanesques rapporteront
des millions de francs à l'Association. Pierre nous a quittés le 22 avril 2001.
C'était un dimanche. Un beau jour pour rejoindre son «Grand petit frère» comme
il l’appelait affectueusement...
Je tiens à remercier ici tous ceux qui m'ont aidé à réaliser cet article: la famille de Pierre Brel, la Fondation Jacques Brel, Eddy Przybynlski, Thierry Denoël, les Editions Le Cri.
dimanche 24 mars 2013
Les sgraffites de Privat-Livemont
Privat-Livemont est un des artistes les plus important de l'Art Nouveau |
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Les motifs végétaux et les tons chauds sont caractéristique de l'oeuvre de Privat-Livement |
En 1902, l’architecte lui commande la réalisation
du sgraffite sous corniche de son habitation personnelle, 9 avenue Maréchal
Foch. Les tons chauds s’harmonisent aussi bien à la pierre qu’à la brique rouge
tandis que les motifs végétaux
s’ordonnent par rapport à un axe vertical et rythment la façade. Pour les
deux hommes, c’est le début d’une longue collaboration qui s’exprimera en
particulier dans l’élaboration de nombreux groupes scolaires bruxellois. Il reste de nombreux sgraffites de Privat-Livemont
à Schaerbeek. Certains sont en très bon état, comme on l’a vu dans l’école n°1,
rue Josaphat. D’autres ont été superbement restaurés. Le 7 avenue Maréchal Foch
ou le 20 rue Laude en sont deux magnifiques exemples
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Entrelacs de figures végétales et d'un profil féminin au dessus de la porte d'entrée du 20 rue Laude |
Par contre, pour d’autres, la situation est
catastrophique. J’aimerai attirer l’attention sur celui, particulièrement
réussi, du 17 rue Vogler. Conçu en 1906 pour son neveu, le peintre Alfred
Ruytinx, ce sgraffite sous corniche est de toute beauté et particulièrement
bien intégré au dessin de la façade. Le personnage féminin principal repose sur
une arcade de fenêtre. Il semblerait acquis que le modèle qui symbolise la
peinture soit Vonnot Viollet, petite-fille illégitime de l’architecte
Viollet-Le-Duc que Privat-Livemont aurait rencontré au Cercle Artistique de
Schaerbeek.
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Mal restauré, les tons de ce sgraffite exceptionnel par son format et son thème s'affadissent jour après jour |
Seulement voilà, il a été restauré en 1989 par un
peintre qui croyait bien faire. Aujourd’hui, le support s’effrite et les
couleurs s’effacent tout
doucement. Il faudrait entreprendre une restauration en profondeur et si on ne
veut pas qu’il disparaisse à tout jamais.
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Si on fait rien aujourd'hui, le pire est à craindre dans un avenir très proche |
Les sgraffites font partie de ce qu’on appelle le
« Petit Patrimoine ». Ils méritent d’être sauvegardés. La Région (et
parfois la commune) vous offre de belles subventions si vous entreprenez des
travaux de rénovation. Si vous vous sentez concerné, n’hésitez pas et allez
vous renseigner au Centre d’Art Urbain, à l’intérieur des Halles de la place
Saint-Géry. Un personnel compétent vous y accueillera avec le sourire et vous
guidera pour obtenir toutes les primes auxquelles vous avez droit.
samedi 26 janvier 2013
L'école n°1 de la rue Josaphat
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L'entrée
de l'école communale N°1,
rue de Jérusalem
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Le
flambeau de la libre pensée proclame fièrement
l'intention laïque
des édiles schaerbeekois
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Henri
Jacobs naît le 3 décembre 1864 à Saint-Josse-ten-Noode à deux pas
de l'école communale dans laquelle son père était directeur. Dans
sa jeunesse, il passera énormément de temps chez son oncle,
architecte. De là vient peut-être sa vocation pour une architecture
consacrée avant tout aux écoles et aux logements sociaux.
Sa
carrière va commencer avec un coup d'éclat. En 1892, son projet
intitulé «Plutôt
la qualité que la quantité»
remporte le concours d'architecture organisé par la commune de
Laeken pour construire des maisons ouvrières. Séduites par le
résultat, les mêmes autorités communales lui confieront deux ans
plus tard la construction d'une école rue Thys-Van Ham. Ce sera la
première et c'est un domaine dans lequel il va exceller. Partisan
des théories de Victor Horta, il va réussir à concilier l'approche
rationnelle du programme architectural de l'Ecole modèle et
l'esthétique raffinée de l'art nouveau. Mais à la différence de
Victor Horta qui ne
se soucie pas du coût
pour satisfaire le goût de ses riches clients, Jacobs travaille avec
des matériaux industriels qu'il utilise bruts.
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Les
ferronneries art nouveau combinées aux sgraffites de Privat-Livemont
font de cet ensemble scolaire une œuvre majeure de l'histoire de
l'architecture
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En 1907, la commune de Schaerbeek lui commande les plans de
l'ambitieux centre scolaire n°1. Traversant de part en part l'îlot
compris entre la rue Josaphat et la rue de la Ruche, le terrain
accuse un dénivelé de 12 mètres. Jacobs va compenser cette
déclivité par un ingénieux système de couloirs, de passerelles et
d'escaliers. En jouant avec les différents niveaux, il va réussir à
implanter un immense complexe qui pourra accueillir 1.000 élèves
répartis entre l'école primaire, l'école d'éducation physique
avec son gymnase et sa piscine, l'école d'industrie et de dessin, le
tout complété par une bibliothèque accessible aux habitants du
quartier.
C'est
une véritable usine du savoir que conçoit Henri Jacobs. Il veut
insuffler le goût du bien et du beau. Aucun détail n'est négligé.
Les pavements en carreaux de ciment coloré, la pierre de taille, la
maçonnerie en briques apparentes des murs et des voussettes, les
structures d'acier, les escaliers, les sgraffittes, les fresques, les
mosaïques, les vitraux, les luminaires, l'ébénisterie, la fonte,
le mobilier scolaire, l'éclairage font de cet ensemble une œuvre
d'art total acquise à sa mission pédagogique.
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L'école
doit non seulement instruire
mais donner aussi le sens du Bien et du
Beau
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Huart-Hamoir,
bourgmestre, Auguste Reyers échevin de l'instruction publique,
Louis
Bertrand échevin des Finances,. Ils méritent qu'on se souviennent
d'eux...
|
Aujourd'hui,
quand on y réfléchit bien, c'est exactement la politique inverse
qui est mise en place par nos ministres de l'enseignement avec leur
«décret inscription». Au lieu d'investir dans les quartiers
populaires, là où la demande est la plus pressante et la plus
urgente, ils s'imaginent qu'envoyer
les élèves des écoles des quartiers défavorisés dans les écoles
des quartiers huppés va
résoudre
tous les problèmes. Comme s'il suffisait de déshabiller Pierre pour
habiller Paul...
Ecole
communale N° 1
Rue
Josaphat, 229 – 241
1030
Schaerbeek
Le Café Poussette du Haricot Magique
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Le
premier café poussette de Belgique vient de s'installer à Schaerbeek |
Haricot
Magique est une jeune société de conseils personnalisés inspirés
des «Baby planners» aux Etats-Unis qui accompagnent les jeunes
parents qui n'ont pas (jamais) assez de temps pour accomplir toutes
leurs démarches. Après avoir rencontré les parents pour cibler
leurs attentes, Audrey et Laurent se mettent en chasse pour trouver
la crèche, la baby sitter à demeure, la déco pour la chambre du
petit bout tant attendu, la poussette dernier cri qui répond à tous
les critères imaginables, les activités extra-scolaires ou même
des cours de diététique pour pour se faire de bons repas équilibrés
... bref, tout ce qui touche le quotidien d'une famille du début de
la grossesse à l'enfant de 0 à 6 ans. C'est ensuite aux parents de
faire leur choix parmi les solutions proposées. Un site web a été
créé et dans la foulée, une boutique en ligne qui offre un choix
de vêtements et d'accessoires particulièrement bien ciblés.
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Ici,
le parking des poussettes
est à l'intérieur
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Pendant
que les enfants jouent, les parents papotent... |
L'avenue Louis Bertrand devient tout doucement incontournable et c'est tant mieux pour Schaerbeek.
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Audrey
vous écoute et vous conseille avec bonne humeur |
Le
Café Poussette du Haricot Magique
Avenue
Louis Bertrand, 22
1030
Schaerbeek
www.haricotmagique.be
mardi 15 janvier 2013
L'Arbre de Vie, une crèche pas comme les autres
L’Arbre
de Vie qui gère cette crèche
est une asbl qui poursuit un double but
: l'apprentissage de la langue et la socialisation de l’enfant afin
que la maman puisse s’alphabétiser, suivre des cours de français
ou une formation professionnelle. Quand il aura 4 ans, son enfant
sera prêt à entrer en classe maternelle. Socialisé et parlant le
français, il pourra s’intégrer facilement et se faire plein
d’amis parmi les élèves de sa classe. La maman pourra se
présenter aux réunions de parents la tête haute, fière de son
enfant. Elle pourra mieux le suivre dans ses études et lui préparer
un avenir meilleur.
L’Arbre
de Vie ne survit que grâce à la bonne volonté (et les dons) d’une
poignée de bénévoles. Si vous avez
du temps libre, si vous vous sentez la force de les aider d’une
façon ou d’une autre, n’hésitez pas à vous faire connaître,
vous serez les bienvenus.
L’Arbre
de Vie
Rue
Guffens, 24
1030 Schaerbeek
1030 Schaerbeek
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